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NON au GPSO

OUI aux trains du quotidien

"Les enjeux de la mobilité de nos territoires passent par la modernisation des lignes actuelles et l'amélioration de l'ensemble des dessertes ferroviaires."

INFOS 2024
Plus d'informations concernant ces prochaines dates sur lgvnonmerci.fr.

Avril  2024

Lettre à la Commission Européenne

Cette lettre vient compléter la pétition lancée au niveau européen il y a quelques semaines.

Les Amis du Barthos en sont signataires

Mai 2024

LGV info

25 & 26 mai  La Sarabande 2

Après la Sarabande de Gironde de septembre 2023 : la Sarabande de Lot-et-Garonne !

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580, c'est le nombre d'exploitations agricoles qui seront amputées de leur terres ou coupées en deux par le GPSO/LGV, dont 25 seront complétement détruites (source Enquête Publique). En tout c'est 1500 hectares de terres nourricières qui sont menacées de destruction par la LGV Bordeaux Toulouse/Dax. Quand on sait qu'un hectare, cultivé en blé tendre, permet de produire environ 25 000 baguettes. Il est encore temps de dire non, les 25 et 26 mai => Sarabande 2 dans le Lot et Garonne (47), un des départements agricoles les plus touchés !

Plus d'info :

http://www.lgvnonmerci.fr/sarabande/

lasarabande2@mailo.com

 

Les étapes sont prévues pour être praticables à vélo

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Avril 2024

Samedi 20 avril La GRANDE VADROUILLE

gare de CADAUJAC,

Rassemblement contre le projet GPSO

(LGV-AFSB) et pour les trains du quotidien

Plus de trois cents personnes ont répondu à l'appel.

La commission d'enquête publique sur le volet environnement des Aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, premier maillon de la LGV autour de la Ville rose, a donné un avis favorable au projet dont les premiers travaux vont démarrer prochainement.

La voie est libre pour la LGV au nord de Toulouse.

Tout au moins sur le terrain administratif. Après l’enquête publique qui s’est déroulée du 6 novembre au 5 décembre, sur le volet des compensations environnementales, la commission vient de rendre un avis favorable au projet des Aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT), premier maillon en Occitanie de la LGV, dont les travaux vont donc pouvoir démarrer prochainement. «â€…Au printemps », indique la préfecture interrogée sur ce point et qui maintient l’échéance de mise en service de 2031 pour ces aménagements et 2032 pour la LGV de Bordeaux à Toulouse.

Le projet vise à doubler le nombre de voies, qui passeront à quatre, entre Saint-Jory et Toulouse sur 19 km. Le but étant de faire passer les TGV tout en augmentant les circulations de TER et, à terme, de RER dans le nord de l’agglo dont les routes sont, comme dans toute la périphérie, saturées aux heures de pointe.

Le débat de Lespinasse

Aujourd’hui, ce chantier de 900 M€, dont l’exécution relève de la SNCF Réseau, comprend cinq haltes ferroviaires : Saint-Jory ; Fenouillet-Saint-Alban ; Lacourtensourt ; Lalande-église et route de Launaguet. La commission d’enquête n’émet aucune réserve (qui aurait eu un caractère obligatoire) mais elle formule quatre recommandations, à commencer par l’étude de faisabilité d’une halte à Lespinasse. Une halte demandée avec insistance par la commune mais aussi par Toulouse Métropole qui a voté un vœu en ce sens. Le débat sur ce sujet n’est donc pas clos.

L’avis favorable, qui s’appuie sur les 162 contributions de l’enquête, qui a par ailleurs totalisé 3 084 visites du registre numérique, n’était pas évident. Le projet avait reçu un avis défavorable du Conseil national de protection de la nature. Et, peu de temps avant le lancement de l’enquête publique, l’Autorité environnementale avait refusé de se prononcer sur un dossier jugé «â€…obsolète, incomplet et non conforme au code de l’environnement ».

Face à ces réserves, les commissaires enquêteurs préconisent «â€…une concertation la plus étroite » possible entre les divers acteurs «â€…pendant les travaux et pour l’aménagement de l’environnement des gares ». Ils suggèrent d’améliorer «â€…la prise en compte des nuisances sonores des riverains » et enfin «â€…d’actualiser les calculs de bilan carbone » pour prendre en compte les reports de la voiture vers le train avec la création du RER.

Le doublement des voies Saint-Jory-Toulouse, outre l’arrivée de la grande vitesse, permettra une avancée du projet de RER qui se heurte, pour l’heure, à un coût d’investissement colossal. L’avis positif annonce aussi, pour les riverains, un énorme chantier qui verra la démolition de nombreuses constructions voisines des voies ferrées. «â€…L’organisation des travaux sera définie après échanges avec les entreprises », indique pour l’heure la préfecture.

Janvier 2024

Janvier 2024

Stop au Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest :
blocage des AFSB et demande de moratoire

L’opposition au Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest s’affirme sur le terrain : des opposants bloquent symboliquement le chantier en cours à St-Médard d’Eyrans près de Bordeaux.
Mardi 16 janvier, des opposants au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) ont organisé un blocage symbolique du chantier préparatoire aux Aménagements Ferroviaires du Sud de Bordeaux (AFSB) à St-Médard d'Eyrans, commune où devrait se raccorder la nouvelle LGV Bordeaux-Toulouse. Leur but est de questionner le commencement des travaux, alors que le projet est contesté démocratiquement dans son ensemble depuis des années, que son financement est mis en cause juridiquement et que de nombreuses alertes ont été successivement lancées sur ses conséquences environnementales.

 

Dès 7 heures ce mardi matin, une cinquantaine d'opposants au Grand Projet du Sud-Ouest, membres de collectifs girondins et lot-et-garonnais et membres de l'inter-collectif LGVNONMERCI, se sont rassemblés devant la gare de St-Médard d'Eyrans. Ils ont commencé par distribuer des tracts aux voyageurs et aux automobilistes subissant les déviations du chantier dans le but de les informer sur le projet et sur les travaux à venir. Les militants se sont ensuite dirigés pacifiquement vers le chantier en cours. Ils ont partagé café et viennoiseries avec les ouvriers présents sur place, et leur ont fait part de leurs arguments, le but étant de stopper symboliquement le déroulement du chantier. A 15h cet après-midi le blocage est toujours en cours, et le maire de Saint-Médard d’Eyrans vient de rejoindre les opposants.

 

Par ces différentes actions, les opposants au GPSO entendaient ainsi poursuivre leur travail d’information sur le GPSO en direction de la population. Ils souhaitaient également alerter sur la question de la légitimité du commencement des travaux étant donné que l’enquête publique environnementale sur les AFSB n’a pas été menée : celle-ci ne doit pas avoir lieu avant le printemps prochain. Le début des travaux est d’autant plus contestable que des recours sont toujours en cours contre le projet. L’un des recours concerne la prolongation de la déclaration d’utilité publique. Deux autres recours concernent le financement du projet.

Cette action des collectifs fait suite à l'enquête entreprise fin 2023 par des élus opposés au GPSO, qui se sont en effet réunis avec le porteur du projet – SNCF Réseau – afin d’examiner en détail la justification des AFSB. SNCF Réseau n’a pas été en mesure de justifier les chiffres de voyageurs projetés sur la ligne de TER - chiffres avancés pour justifier leur construction. Plus que jamais, les AFSB apparaissent pour ce qu’ils sont : un cheval de Troie des LGV du Sud-Ouest. Ils sont "vendus" par leurs promoteurs comme nécessaires au RER métropolitain, mais les enquêtes approfondies démontrent qu'ils sont inutiles, ruineux pour les finances publiques et désastreux pour l’environnement des communes traversées. Actant que les AFSB ne peuvent être justifiés, huit parlementaires girondins de toutes étiquettes politiques – 5 sénateurs sur 6 en Gironde (Nathalie Delattre, Hervé Gille, Laurence Harribey, Florence Lassarade, Monique de Marco), et 3 députés sur 12 (Sophie Mette, Loïc Prudhomme, Nicolas Thierry), ainsi que deux maires de Gironde, Christian Tamarelle pour Saint-Médard d’Eyrans et Jacqueline Lartigue pour Bernos-Beaulac, ont demandé un moratoire sur le GPSO, notamment pour s'opposer au financement du GPSO et des AFSB par Bordeaux Métropole. Ce moratoire vient s’ajouter à l’avis précédemment émis en 2023 par les maires de Bordeaux, de Bayonne et d’Irun qui sont favorables à la rénovation des lignes existantes qui sont non modernisées, non mises aux normes et non saturées. Plus de 500 elus soutiennent cette idée de rénovation des voies existantes.

Alors que des élus contestent l’utilité publique des AFSB, alors que les usagers des TER et Intercités voient tous les jours leurs conditions de transport se dégrader, alors que la décarbonation des transports des habitants des territoires ruraux de la Vallée de la Garonne et d’ailleurs, désertés par les services publics, se pose : pourquoi se précipiter à entreprendre ces jours-ci les premier travaux d'un projet vieux de 30 ans qui ne répond pas aux besoins de la majorité des voyageurs ? Les collectifs opposés au GPSO font le constat d’un passage en force des porteurs du projet et considèrent 2024 comme une année décisive : celle d’un vrai débat sur les transports ou bien celle d’une nouvelle accélération anti-démocratique de grands projets d’infrastructure dont la France n’a nul besoin.

Dans le cadre d'une approche démocratique active, les opposants au projet demandent un moratoire global sur le projet. Ils demandent, entre autres :

  • l'arrêt des travaux

  • l'étude comparative de la solution "gare origine-terminus à Beautiran" et de la mise en place du système IPCS (banalisation signalisation) sur le tronçon Bordeaux-Beautiran à la place des AFSB

  • un débat démocratique sur les différentes options de transport entre Bordeaux et l'Espagne et entre Paris et Toulouse, en incluant la réfection de la ligne POLT dans la réflexionPlus d'informations concernant ces prochaines dates sur lgvnonmerci.fr.

  • une réactualisation des budgets des différentes solutions

  • une réactualisation du bilan carbone des différentes options au vu de la législation actuelle avec prise en compte du SCOPE 3

Point de situation sur les recours contre le GPSO

 

deux recours sont en cours d'instruction.

1- le premier déposé en avril 2022 devant le Tribunal administratif de Toulouse; il vise l'annulation du plan de financement du GPSO; il est porté par 70 requérants individuels - dont 7 de nos adhérents - et 9 associations - dont les AdB -

Nous avons reçu les mémoires en réponse de nos adversaires dont les principaux qui sont ceux de l'État, de SNCF Réseau, de la Nouvelle Aquitaine, de la Communauté de Communes d'Agen et de Bordeaux Métropole.

A notre tour, nous y avons répondu par un mémoire en réplique déposé mercredi  22/11, date fixée par le Tribunal pour clôturer son instruction.

Il est vraisemblable que le Tribunal ordonnera une réouverture de  cette instruction pour une période à fixer de sorte à permettre à nos adversaires de répondre. 

On peut espérer raisonnablement un jugement au cours du premier semestre 2024.

 

2- le second recours a été déposé par LGVEA en novembre 2022 au Tribunal Administratif de Bordeaux contre la prorogation de la Déclaration d'Utilité Publique des AFSB ( aménagements au sud de Bordeaux jusqu'à St Médard d' Eyrans) .

Nous avons déposé sous le nom de 2 Associations et de 5 personnes physiques un mémoire en intervention volontaire au soutien de la requête de LGVEA en décembre. Nous y développons des arguments complémentaires de ceux de LGVEA . 

Pour l'heure, il n'y a pas de réponse de la partie adverse - l'État - qui semble jouer la montre sans que le Tribunal s'en émeuve.

 

D'autres pistes juridiques sont envisageables et en cours d'évaluation.

Jacques Lacampagne, les Amis du Barthos

Un point sur les actions en justice

  •  81 élus ont fait un recours fin 2021 contre le plan de financement du GPSO ; pas de nouvelles pour l’instant. Un recours d’asso et 70 requérants individuels sur le même sujet est en cours.

  •  Un 3e recours contre la DUP par LGVEA et SEPANSO est en cours (prolongation sans enquête publique)

  •  Dépôt d'une requête auprès de la commission européenne, en vue du lancement d'une pétition contre le financement par l'UE du projet : audition à Bruxelles le 23 octobre prochain, à 15h

ANGLETERRE  : 41 milliards d'euros économisés

Le Premier ministre britannique a annoncé l'abandon d'une partie du projet de ligne de train grande vitesse baptisée HS2. Le budget de cette infrastructure s'est envolé en dix ans, accusant un surcoût de 60 milliards de livres. Initialement évalué à 37,5 milliards de livres en 2013

« À sa place nous réinvestirons chaque penny, 36 milliards de livres , dans des centaines de nouveaux projets de transports », a-t-il assuré

Ils ont dit :

"Il y a comme toujours des procrastinations et des hésitations autour du projet.... mais cette LGV est un vrai enjeu écologique."

Alain Rousset, président Région Nouvelle Aquitaine le vendredi 11 décembre au micro de France 3 Aquitaine, "j'appelle à la responsabilité des élus"

« Je ne vais pas nier que ce sont des terres agricoles en moins, ou qu’il y aura des impacts sur des villages ou sur des populations, pour autant, le bénéfice de la LGV est clairement et très largement positif »

Carole Delga, présidente Région Occitanie le vendredi 29 octobre, en  critiquant les « petits égoïsmes » du maire EELV de Bordeaux,

ET POURTANT

Avis de l'Autorité environnementale

Le 7 septembre, une autorité indépendante de dix experts, sollicitée par le ministère de l’Écologie, s'est réunie à la Défense pour  rendre un avis sur le GPSO comme pour chaque projet d’infrastructure soumis à une évaluation environnementale.

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Extraits de l'avis de L’autorité environnementale et les "Insuffisances du dossier"

..."le dossier, en se focalisant sur une approche réglementaire datée, est incomplet sur de multiples questions de fond (artificialisation,
gaz à effet de serre, milieux naturels) et ne permet pas d’informer le public sur l’évolution du projet et de ses impacts, alors qu’il n’a pas été associé à l’élaboration du projet depuis la première enquête publique en 2014"

​

....Il ressort de la lecture des pièces du dossier et des échanges avec le maître d’ouvrage, confortés par sa décision explicitée au § 1.2, que l’étude d’impact globale n’a pas été actualisée...
...Les informations ne sont pas datées, mêlant des données récentes relatives aux AFSB et aux AFNT à des données de l’étude d’impact initiale de 2013 ; de surcroît, la pièce 4.12 ne respecte pas la forme d’une étude d’impact."...

...Compte tenu du choix du maître d’ouvrage de considérer le projet « GPSO dans son ensemble », le dossier est incomplet. La présente partie présente de façon non exhaustive ses insuffisances majeures au regard de la règlementation et de l’information du public...

...Tant pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse que pour le projet GPSO, le contenu du projet est insuffisamment analysé et n’est, à ce stade, pas complet.

2.5.3 Milieux naturels

À ce stade, le dossier n’apporte aucun élément pour démontrer qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante aux destructions des milieux naturels,...

...l’absence de mise à jour à cette dernière échelle, alors que de nombreuses données font défaut ou sont obsolètes (bientôt dix ans), conduit l’Ae à constater que le dossier, en se focalisant sur une approche réglementaire datée, est incomplet sur de multiples questions de fond (contenu du projet,
artificialisation, gaz à effet de serre, milieux naturels)...

L’Ae ne pourra émettre un avis sur ce dossier que s’il lui est de nouveau présenté avec une étude d’impact actualisée

https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/230907_afnt_gpso_delibere_cle21498b.pdf

Et ...encore un nouveau revers

SNCF Réseau avait déposé une demande d'autorisation environnementale en vue du démarrage des travaux au nord de Toulouse.

Cela vient de lui être refusé par le Conseil National pour la Protection de la Nature qui a rendu un avis défavorable assorti de motivations relativement dures.

La Sarabande

Les 22-23-24 Septembre 2023 de Bordeaux à Saint-Michel de Castelnau : grand convoi combatif et festif contre les LGV du Sud-Ouest, des portes de Bordeaux au cœur de la Vallée du Ciron !

Rejoignez la sarabande les 22/23/24 septembre le long du tracé de la LGV.

Depuis Bordeaux jusqu’au cœur de Vallée du Ciron, avec le nœud ferroviaire de Bernos-Beaulac, c’est le magnifique territoire sud-girondin, riche de ses zones humides, rivières et sources que nous défendrons contre des tonnes de bétons.

 Les collectifs et les associations opposés au GPSO vous invitent à rejoindre largement les différents convois organisés 

RENDEZ - VOUS

22,23,24 septembre

le programme

La colère des viticulteurs

Face à la menace représentée par la mise en service de la Ligne à grande vitesse Bordeaux/Toulouse.  Les viticulteurs dénoncent l'emprise des lignes sur leurs terres. Pour eux, c'est tout un écosystème et une économie qui sont menacés.

Des propriétés amputées, des hectares menacés, un horizon bouché et un cadre de vie irrémédiablement bouleversé...

« C’est lamentable, on s’attaque à la biodiversité, au milieu agricole,viticole, forestier » s

selon Michel Lopez, président de la LGVEA, association d'opposants au projet

vignes.JPG

LGV: Les viticulteurs opposés au tracé • ©France télévisions

Rencontre inter-départementale du 3 juin contre le GPSO

appel des collectifs

appel de la SEPANSO

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Nous vous invitons à participer aux rencontres organisées le 3 juin à Saint-Médard-d'Eyrans, commune menacée à la fois par les AFSB (*) et la construction des lignes nouvelles.

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LE GPSO EST UN PROJET RINGARD imaginé à l'époque où le minitel était symbole du progrès et où on mesurait mal les risques de changement climatique et d'effondrement du vivant.

         Faire passer par Bordeaux les voyageurs allant de Toulouse à Paris pour leur faire gagner quelques minutes est tout aussi absurde que créer une ligne nouvelle vers Dax, plus longue de 32 kilomètres que la ligne actuelle.

          C'est vouer à l'abandon la ligne historique POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) et enclaver le Limousin.

          C'est donner la priorité à la vitesse plutôt qu'à la desserte des territoires.

        C'est une prime aux métropoles au détriment du monde rural.

           Ce sont 4830 hectares d'emprise dans la forêt, les terres agricoles et les milieux naturels, impactant des centaines d'espèces animales et végétales dont certaines sont en mauvais état de conservation.

          Ce sont 327 km de lignes nouvelles fragmentant les territoires.

          Ce sont 8 sites Natura 2000 impactés et la vallée du Ciron balafrée dans sa longueur.

          Ce sont plusieurs millions de tonnes de CO2 dégagées dans l'atmosphère par le chantier.

          Ce sont 54 millions de mètres cubes de matériaux déplacés, dont 30 millions importés par la route.

          C'est un gaspillage énergétique honteux, avec une énergie de traction multipliée par 4 en passant de 160 km/h et 320 km/h.

          C'est un chantier bouleversant les territoires et la vie de leurs habitants pendant près de 10 longues années.

           C'est une dépense chiffrée à 14,3 milliards en 2020 et une taxe injuste frappant aussi bien ceux qui ne vont jamais à Toulouse ou à Paris que ceux qui subiront les nuisances.

           C'est surtout un projet qui méprise les intérêts légitimes des générations qui nous succéderont.

 

Vous trouverez ci-joint l'affiche de l'évènement où la présence de nombreux opposants à la destruction de notre environnement serait un signal fort adressé à ceux qui sont sourds aux alertes des scientifiques et qui voudraient que rien ne change dans leur façon de voir le monde.

 

Cette journée d'actions n'est pas la première et ne sera pas la dernière. Chacune est importante. Nous comptons sur votre soutien. Nos enfants nous remercieront.

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notes annexes
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- Les TER omnibus Bordeaux-Langon, contraints d'emprunter une voie unique où un train doit être arrêté en gare pour qu'un autre puisse le croiser en abaissant sa vitesse à 30 km/h au niveau des aiguillages, perdront environ 7 minutes par trajet. Et bien entendu, tout retard se répercutera sur les trains de l'autre sens, en dégradant considérablement la régularité de l'ensemble.

 

- Bien que SNCF Réseau affirme que les AFSB permettraient le passage de 54 allers-retours alors que la capacité actuelle de la ligne n'est que de 49, on notera qu'en plus de coûter des heures de temps de parcours supplémentaires chaque mois aux usagers de la ligne, ces 5 AR supplémentaires coûteraient environ 1 milliard au contribuable pour 12 kilomètres. Ceci sans compter les huit années de travaux cauchemardesques imposés aux riverains et usagers de la ligne, avec une interruption du trafic durant 83 jours et des trajets rallongés de 8 à 10 minutes pendant la durée des travaux.

 

À titre de comparaison, un simple aménagement de la gare de Beautiran en gare origine terminus offrirait des capacités comparables et des meilleurs temps de parcours Langon-Bordeaux pour un coût au moins 25 fois inférieur et des nuisances infiniment moindres...

Janvier 2023

APPEL Les maires de Bordeaux, Bayonne et Irun lancent un appel pour une modernisation urgente de la ligne ferroviaire entre Bordeaux et Irun

Un arrêté a été publié le 31 décembre 2022 avec la liste des communes soumises à la taxe spéciale: 2340 communes impactées où les habitants seront assujettis à ce nouvel impôt dès 2023 (détails en PJ)

Le gouvernement va déposer très prochainement un nouveau dossier de demande de financement du GPSO auprès de la commission européenne.

Face à ces menaces, il est plus que jamais indispensable de réagir vigoureusement !

Les maires de Bordeaux, Bayonne et Irun lancent un appel pour une modernisation urgente de la ligne ferroviaire entre Bordeaux et Irun appel.bordeauxbayonneirun@gmail.com que chacun.e peut soutenir en tant qu’élu, responsable associatif ou simple citoyen (appel en PJ)

En obtenant la modernisation de la ligne existante entre Bordeaux et Irun, le financement européen n’a plus de raison d’être et c’est le montage financier de l’ensemble du projet GPSO qui vacille.

L’impôt LGV imposé aux habitants des 13 départements concernés soulève l’indignation des élus et des citoyens.

Le rassemblement se déroulera le samedi 28 janvier à 14h à l’Athénée municipal de Bordeaux, place St Christoly (et devant l’entrée s’il y a trop de monde pour rentrer dans la salle). 

A l’issue des prises de parole, un cortège se formera en direction de la préfecture où une délégation demandera audience à Madame la Préfète.

"Il y a urgence à rénover la ligne existante ferroviaire de Bordeaux à Irun " déclarent les trois maires de Bordeaux, Bayonne et Irun dans un appel commun le 3 janvier après leur rencontre du 17  décembre 2022.

" A ce jour, le projet dit « LGV/GPSO », présenté comme la seule perspective, n’est pas crédible, car la prolongation vers l’Espagne n’est ni programmée, ni finançable....

lire l'appel
 

liste des communes soumises à la taxe
lettre au Conseil d'Etat 14022022
requête des associations
avril 2022
engagement AdB
21052022
déclaration de Pierre Hurmic
Langon le premier oct 2022
 Archives
2022

Avant la fin de l'année 2022,

un mémoire en intervention volontaire a été déposé par le président et le vice-président des AdB devant le Tribunal administratif de Bordeaux.

Par arrêté du 26 septembre 2022, la préfète de Gironde a prorogé de 5 ans la Déclaration d'Utilité Publique des Aménagements Ferroviaires du Sud de Bordeaux du projet GPSO. L'association sœur LGVEA de Saint Médard d'Eyrans a intenté un recours en annulation devant le Tribunal Administratif de Bordeaux. Les AdB n'étaient bien-sûr pas habilités en tant que tels à agir compte tenu d'une compétence géographique limitée à la CDC du Bazadais ; ils se seraient vus refuser par le TA un quelconque intérêt à agir.

Pour autant il aurait été dommage de ne pas venir au soutien du recours déposé par LGVEA ; aussi le Président et le Vice-Président des AdB, disposant d'une adresse à Bordeaux, se sont engagés en tant que personnes physiques aux côtés de deux associations ( Trans'Cub et SEPANSO Gironde ) et de trois autres personnes physiques . Ils ont produit un mémoire  en intervention volontaire de nature à consolider les arguments de la requête initiale tout en développant des moyens nouveaux complémentaires. Jacques Lacampagne

Samedi 26 novembre

Environ 250 personnes à Feugarolles dans le Lot et Garonne, malgré le froid et le brouillard.

300 personnes à Saint Macaire  le samedi 23 octobre

Environ 300 personnes se sont retrouvées à l’appel du collectif LGV Nina (ni ici, ni ailleurs), ce samedi à Saint-Macaire dans le Sud-Gironde  pour manifester contre le projet GPSO. Associations, élu.e.s, habitants, rejoints par des cheminots se sont retrouvés pour dénoncer ce projet insensé qui va entraîner un gaspillage d'argent public (14 Milliards prévus) alors que les budgets dégagés pour les trains du quotidien ne peuvent suffire à en assurer la maintenance et encore moins la rénovation si bien que les élus présents craignent de ne pouvoir conserver "ce service de proximité" indispensable pour la vie et l'attractivité du territoire.

Et maintenant ?

Une mobilisation "plus importante de la population"

a été réclamée par le président du collectif.

photo AdB J.Lacampagne

500 personnes à Langon   le samedi  1 octobre

 

500 personnes se sont retrouvées à Langon le samedi 1 octobre pour dire « NON aux LGV, OUI aux Trains du quotidien »

rassemblées à l'initiative des élus de Sud-Gironde et rejointes par les associations du Sud-Ouest dont Les Amis du Barthos, LEA, LGVEA, TGV en Albret, Sauvegarde des Landes et Coteaux de Gascogne, Cade, Nina, .., ainsi que  le Collectif Bx-Métropole, Trans’Cub, la Sepanso...
Elles ont dénoncé  ce projet dépassé, climaticide, inutile et dévastateur et d’un coût exorbitant (au moins 14 milliards d’euros).

Le président de la Sepanso, vice-président des Amis du Barthos, Philippe Barbedienne, a insisté sur le « gaspillage énergétique » du projet : « Un TGV lancé à 300 km/h consomme trois fois plus qu’un train normal. »

Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, n’ayant pas pu se déplacer sa lettre a été lue devant la sous-préfecture. Il a annoncé plusieurs rendez-vous dont un avec le PDG de la SNCF et a demandé une audience à la première ministre - retrouver la lettre ci-dessus

photo AdB les élu.e.s devant la préfecture de Langon

Invitation à la manifestation du samedi 1er octobre 2022

La construction des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, dont la seule finalité est de faire rouler les TGV deux fois plus vite avec un énorme gaspillage d’énergie électrique, se ferait au détriment de dépenses plus utiles et en sacrifiant 4800 hectares de forêt, terres agricoles, espaces naturels, zones humides, sites Natura 2000, etc.

Avec la LGV vers Dax, un voyageur allant de Bordeaux à Dax ferait 30 km de plus qu’aujourd’hui, tout en dépensant 4 fois plus d’électricité par kilomètre à 320km/h sur la LGV, qu’à 160 km/h sur la ligne actuelle. Avec la LGV Bordeaux-Toulouse, un voyageur allant de Paris à Toulouse ferait 150 km de plus en passant par Bordeaux qu’en prenant la ligne historique POLT par Orléans et Limoges tout en consommant énormément plus...

C’était peut-être envisageable il y a 25 ans mais ceci n’est plus acceptable en 2022 !

À l’appel des nombreux élus (maires, conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés, sénateurs…) opposés au projet GPSO (Grand Projet Sud-Ouest) et avec le soutien et la participation de la SEPANSO, du CADE, des associations et des collectifs opposés à ce projet

NON aux lignes nouvelles LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.

NON aux lignes nouvelles AFSB (Aménagements Ferroviaires Sud de Bordeaux) et AFNT (Aménagements Ferroviaires Nord de Toulouse).

NON à ce projet dépassé, climaticide, inutile, dévastateur et d’un coût exorbitant.

Mais…

OUI à la rénovation et à la modernisation des lignes ferroviaires existantes.

OUI à une desserte du territoire au service de tous les habitants.

OUI à un réel développement du fret ferroviaire.

C’est une nécessité et une urgence sociale et environnementale ! Soyons tous mobilisés pour l’abandon de ce projet pharaonique. L’heure n’est plus aux gaspillages d’argent public, d’énergie et de territoires. Le climat et la biodiversité ne peuvent pas supporter toujours plus d’agressions.

 

Il n’est pas trop tard pour arrêter cette folie !

​

Dès 2012, les Amis du Barthos se mobilisent contre le  projet des lignes nouvelles Bordeaux -Toulouse et  Bordeaux-Dax

dit projet GPSO "Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest"....

contribution AdB
à l'enquête publique
2014
conclusion DUP GPSO
2015
lettre ouverte à
Nicolas Hulot 2018
Petit rappel 
LGV : Lignes à Grande Vitesse dédiées à des trains  qui roulent à grande vitesse (jusqu’à 320 km/h)
GPSO :
Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest situé dans les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine en prolongement de la ligne LGV Tours – Bordeaux mise en service en 2017.

Le GPSO comprend deux phases : la 1ère qui relie Bordeaux -Toulouse et Dax, la 2e qui relie Dax à la frontière espagnole

La première phase comprend quatre opérations :

1. La création d’une ligne nouvelle à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse qui comprend un tronçon sur 55km, qui sera commun avec la ligne Bordeaux-Dax, entre le Sud de Bordeaux et le Sud-Gironde,
2. La réalisation d’Aménagements ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB) entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans sur 12 km, consistant principalement en la réalisation d’une troisième voie,
3. La réalisation d’Aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT),

4. La liaison Sud Gironde – Dax

Ces 4 opérations ont toutes été déclarées d’utilité publique et ce, malgré l'avis défavorable de la commission d’enquête rendu à la suite de l'enquête publique de 2014. 

​

La deuxième phase  porte sur la liaison Dax - frontière expagnole (91km plus que le trajet par les voies ferrées actuelles.)  Elle n’a pas à ce jour été déclarée d’utilité publique, ni  même fait l’objet d’une enquête publique préalable.

​

Le projet GPSO est évalué  à 14,3 MILLIARDS  - soit 40 millions €/km 

avec une artificialisation de plus de 4800 hectares de territoires agricoles, naturels et forestiers.

​

à ce jour au delà des associations, le projet est combattu par

la grande majorité des élu.e.s, maires, conseillers départementaux,

député.e.s, sénateurs et sénatrices,...

​

à lire pour en savoir plus :

les documents ci-dessous

ainsi que le dossier très complet sur le site de la SEPANSO 33

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